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Coenagrion mercuriale

Agrion de Mercure

NT NT LC art 3 1- II
Crédits : © Xavier Houard photo de Coenagrion mercuriale
Répartition de Coenagrion mercuriale

Données de l'atlas dynamique des odonates de France

help_outline Connaissances insuffisantes
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Présence avant 1990 ()
Présence après 1990 ()
Présence avant et après 1990 ()

Cette espèce est largement répartie en France mais évite la haute montagne, et est plus rare en Île-de-France, dans les Hauts-de-France et une partie de la Bretagne. Son échantillonnage peut être fait par dénombrement des adultes avec le relevé des comportements reproducteurs selon les modalités des protocoles CILIF et STELI. Les femelles de Coenagrion mercuriale peuvent être confondues avec les autres femelles du genre Coenagrion. Les mâles peuvent ressembler à certains mâles de Coenagrion hastulatum ou C. ornatum.

Vie adulte

Les mâles s’observent majoritairement à proximité des milieux aquatiques. La ponte s’opère en tandem. Les femelles insèrent leurs œufs dans la végétation sous la surface de l’eau.

Vie larvaire

La vie larvaire dure 1 à 2 ans selon la température du milieu. Les larves vivent dans les sédiments et la végétation aquatique immergée.

Galerie

S. Wroza (CC BY-NC-SA)
S. Wroza (CC BY-NC-SA)
V. Marquant (CC BY-NC-SA)
C. Fournier (CC BY-NC-SA)
V. Marquant (CC BY-NC-SA)
J. David - Bretagne Vivante (CC BY-NC-SA)

Photographies issues des données de l'INPN.

Préservation

Menaces
  • Dénaturation du lit (disparition, drainage et calibrage)
  • Apports d’eaux polluées par des effluents d’origines agricoles ou domestiques
  • Intensification des pratiques agricoles (conversion en grandes cultures, augmentation des cheptels...)
  • Fermeture excessive par abandon ou boisement
Menaces liées au changement climatique
  • Assèchements locaux
  • Surexploitation des réserves en eau
Eléments de gestion
  • Maintien des pratiques agricoles d’élevage extensif
  • Création et maintien de bandes tampons enherbées autour du milieu aquatique
  • Dans d’autres contextes, préservation ou renaturation de la physionomie des cours d’eau, maintien de l’ouverture
Connaissances à développer
  • Mettre en place un réseau de suivi des populations et des habitats à l’échelle régionale
  • Inventorier et cartographier les populations
  • Étudier les paramètres influençant la dynamique des populations et la fonctionnalité de l’habitat

Biologie et Écologie

Altitude
Observations
  • Minimum connu : 1 m
  • Maximum connu : 2966 m
Étage(s) de vie
  • Etage colinéen
La plupart des observations sont faites avant 500 m d'altitude. Des individus sont observés plus en altitude, notamment dans les Pyrénées.
Période(s) de vol

J
F
M
A
M
J
J
A
S
O
N
D

Habitat
Type d'habitat
  • Lotiques
Description de l'habitat

Eaux courantes ensoleillées de bonne qualité, alcalines et de débit modéré, rarement acides ou saumâtres, envahis de plantes aquatiques et hygrophiles.

Degré de spécialisation
  • Oligoèce à habitat préférentiel
Exigences spécifiques

Eaux ensoleillées toute la journée, envahies de plantes hygrophiles comme le Cresson de Fontaine.