Données de l'atlas dynamique des odonates de France
Cette espèce migratrice est fréquente dans les zones froides et tempérées de l’hémisphère nord. En France, ses populations sont rares et localisées en plaine et plus communes en montagne. Son échantillonnage peut être fait par recherche des exuvies et les adultes peuvent être dénombrés en relevant les critères d’autochtonie, selon les modalités des protocoles CILIF et STELI. Les confusions avec Sympetrum danae existent peu, si ce n’est avec d’autres espèces de Sympetrum immatures en vol.
Les adultes sont dotés d’une grande capacité de dispersion et d’erratisme. Les mâles ne sont pas territoriaux. La ponte débute en tandem au-dessus de l’eau libre ou des sédiments des rives. La femelle continue seule, parfois sous la surveillance stationnaire du mâle.
Les œufs entrent en diapause après la ponte et n’éclosent qu’au printemps suivant. La phase larvaire dure de 2 à 6 mois. Les larves vivent à la surface des sédiments tourbeux.
Photographies issues des données de l'INPN.
Eaux stagnantes non poissonneuses et donc préférentiellement acides ou temporaires.
Des eaux non poissonneuses, surtout acides, peu profondes et ensoleillées.