Ce guide technique fruit du premier PNA en faveur des odonates demeure une référence pour la prise en compte des libellules dans les travaux en milieux aquatiques.
Les cours d’eau de tête de bassin sont des milieux d’une grande richesse écologique et qui présentent en outre un enjeu hydrologique majeur : interconnectés entre eux, les cours d’eau situés en amont des bassins-versants (sources, suintements, ruisselets et ruisseaux) conditionnent la quantité d’eau des cours d’eau localisés plus en aval et influencent aussi en partie leur qualité.
Espèce·s liée·s :
Ce document vise à permettre aux services en charge de l’instruction des dossiers d’études réglementaires d’apprécier la qualité des études qui leurs sont fournies, et tout particulièrement des inventaires d’odonates menés en région Bourgogne-Franche-Comté, mais aussi de préciser la commande auprès des maîtres d’ouvrages en charge de la réalisation de ces derniers.
Espèce·s liée·s :
Fiche technique d’aide à la gestion et à l’entretien des biotopes & clé de détermination
Espèce·s liée·s :
N°6
Le « Guide pratique pour l'optimisation des services écosystémiques des plans d'eau urbains » et son outil d'aide à la décision, permettent l'optimisation de 5 services écosystémiques dans les étangs urbains : rétention d'eau, épuration de l'eau, apport en habitats pour la biodiversité, rafraîchissement du climat local et lieu d'agrément. Les 21 mesures proposées concernent le design, l'aménagement et la gestion, et permettent de simuler 252 prototypes d'étangs.
L’ingénierie écologique correspond à « l’ensemble des concepts et des pratiques fondés sur les mécanismes écologiques et utilisables pour la gestion adaptative des ressources, la conception, la réalisation et le suivi d'aménagements ou d'équipements. Elle intègre autant les dispositifs de recherches, d’expertise, de décision, d’application et d’évaluation. De manière plus simple, l’ingénierie écologique est définie comme l’ensemble des actions par et/ou pour le vivant incluses dans une démarche de projet d’ingénierie » (A-IGÉco dans www.genieecologique.fr). Le génie écologique correspond quant à lui à la conduite de projets qui, dans sa mise en oeuvre et son suivi, applique les principes de l'ingénierie écologique et favorise la résilience des écosystèmes. Il permet de reconstituer des milieux naturels, de restaurer des milieux dégradés et d’optimiser les fonctions (www.genieecologique.fr). Lors de la conception et de la planification d’un programme d’actions écologiques, des connaissances provenant des ingénieries agronomique, sylvicole, hydraulique… sont souvent mobilisées pour contribuer à préserver la biodiversité et les fonctions des écosystèmes (par ex. miser sur des pratiques sylvopastorales pour maximiser des fonctions et des services donnés). L’ingénierie écologique est donc intégratrice d’une multitude d’ingénieries, dont elle met à profit les connaissances.
HYDRINDIC permet d'informer et d'alerter, après un temps limité (1 à 7 ans après le début du projet), sur l'efficacité des opérations de restauration/création en zones humides, d'un point de vue hydrologique, vis-à-vis de l'objectif visé. L'indicateur est basé sur la comparaison des variations de profondeurs de nappe annuelles entre un site en voie de restauration/création et des sites correspondant à l'objectif de restauration/création. Ce document est un guide méthodologique contenant les informations nécessaires pour la mise en place de suivis piézométriques (stratégie de déploiements des piézomètres, matériel nécessaire, coûts, etc.), une proposition d'analyse des données et d'évaluation de l'efficacité des opérations de restauration/création d'un point de vue hydrologique (mise à disposition d'un tableur automatisé et d'un outil en ligne pour le calcul de l'indicateur).
Autre ressource à consulter : Aborder la gestion conservatoire en faveur des Odonates