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Actualisation des connaissances odonatologiques sur les bassins versants des rivières Beaume et Drobie – Phase 1: Priorité sur les rivières Beaume et Drobie et sur les espèces d’intérêt communautaire
En 2010 le Syndicat des Rivières Beaume et Drobie (SRBD) a souhaité, en tant que structure animatrice, mettre à jour les connaissances biologiques relatives au site Natura 2000 B26r « Cévennes Ardéchoises Partie Rivières ». Dans ce cadre, un inventaire sur les odonates des bassins de la Beaume, Drobie et du Roubreau a été réalisé en 2010 2011 par la FRAPNA Ardèche et le GRPLS (LADET & al., 2011). L’étude portait sur les cortèges odonatologiques au niveau de l’ensemble des trois bassins, avec une attention spéciale sur les espèces d’intérêt communautaire, afin d’établir l’état de conservation de ces taxons et de préconiser des actions de gestion de l’habitat et de suivi scientifique. Plusieurs espèces d’intérêt communautaire et inscrites au PNA Odonates ont été identifiées lors de cette étude en 2010, notamment Macromia splendens, Oxygastra curtisii et Gomphus graslinii.
Autre ressource à consulter : Compte-rendu du comité de pilotage PRA Auvergne-Rhône-Alpes – 2023 – Support de présentation
Étangs du Grand Albert et Petit Coquet-Porte des Bonnevaux – Inventaire et suivi des Odonates.
Les Étangs du Grand Albert se situent sur la commune de Porte-des-Bonnevaux (ancienne commune d’Arzay). Historiquement, ces étangs, comprenant le plus grand étang forestier isérois, constituent le seul complexe d’étangs d’Auvergne Rhône-Alpes à avoir abrité la reproduction des 3 espèces de Leucorrhine : Leucorrhinia albifrons, Leucorrhinia caudalis, Leucorrhinia pectoralis.
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Cette étude montre l’état des lieux des connaissances de la répartition de Coenagrion ornatum en 2023 pour le département du Rhône. Nous avons pu montrer que plusieurs localités où l’espèce était présente historiquement (4/9) avaient évoluées (sous la pression anthropique, réchauffement climatique ou évolution naturelle) et n’étaient maintenant plus adéquates pour le développement de C. ornatum.
Ce résultat montre qu’il est important de sensibiliser les différents acteurs (notamment les propriétaires) sur les enjeux que représentent la sauvegarde de cette espèce. Cette sensibilisation devra être accompagnée de préconisations de gestion et si possible d’un accompagnement durable dans le temps via la mise en place de contrat. Ainsi, ces habitats pourront être préservés en faveur du maintien de cette espèce.
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Argumentaire en faveur de l'espèce
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Etude des préférences écologiques pour la reproduction de Sympetrum depressiusculum (Selys, 1841) dans les départements de la Loire et de la Haute-Loire.
Le secteur de présence historique du Sympetrum déprimé dans le territoire d’étude correspond au barrage de Grangent (42 Loire) qui est notamment utilisé à des fins d’activités nautiques de loisir. L’augmentation de ces activités aquatiques récréatives et ludiques entraîne des phénomènes de batillage1. Selon les porteurs de projet, ce batillage dégraderait l’habitat d’émergence du Sympétrum déprimé, et ainsi l’état de conservation des populations. D’après la bibliographie (Boudot et al., 2017), les émergences ont lieu sur des supports végétaux entre 10 et 30 cm au-dessus de la surface de l’eau, et seraient donc sensibles à la submersion par les vagues provoquées par le batillage.
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Article de presse sur les libellules.
